Chaque région a apporté sa propre perspective à la conversation, ancrée dans ses priorités et les enjeux locaux, tout en restant alignée sur la stratégie du GPE visant à inciter la transformation du système éducatif et à favoriser une utilisation plus efficace des financements :
- L’Asie a mis en avant l’éducation inclusive et l’intégration de l’intelligence artificielle dans les salles de classe, en insistant particulièrement sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Ces priorités reflètent les efforts déployés pour toucher les populations marginalisées qui sont non scolarisées, y compris les jeunes, tout en répondant au besoin de renforcer les systèmes de données et de réformer les programmes scolaires.
- Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord se sont concentrés sur l’élargissement de l'accès aux technologies numériques et aux ressources, l’amélioration de la gouvernance de l’éducation ainsi que sur une meilleure adéquation des systèmes éducatifs aux besoins du marché du travail en matière de compétences. Bien souvent, ces efforts découlent des besoins liés à la reconstruction après un conflit, aux lacunes en matière d’infrastructures et à l’urgence de remédier à la perte d’apprentissage. Plusieurs pays ont souligné l’importance de l’équité dans l’éducation, notamment par le développement de programmes scolaires en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM), ainsi qu’avec des outils numériques permettant d’étendre les opportunités d’apprentissages aux groupes marginalisés.
- L’Europe de l’Est et l’Asie centrale ont mis l’accent sur l’importance de réformer les programmes scolaires et d’adopter des approches pédagogiques inclusives et axées sur les compétences. Parmi les défis communs à toute la région figuraient la pénurie d’enseignants, des systèmes de suivi inadéquats et des infrastructures scolaires endommagées dans les zones touchées par la crise. Le renforcement de la transformation numérique, de l’équité entre les genres et de la collaboration public-privé s’est avéré essentiel à l’amélioration à la fois la qualité de l’éducation et la résilience du système.
- Les îles du Pacifique, quant à elles, ont soulevé des priorités essentielles telles que la mobilité régionale des enseignants, l’investissement dans l’enseignement et la formation techniques et professionnels, ainsi que l’intégration de l’éducation au changement climatique. La montée du niveau de la mer constituant une menace existentielle, les pays partenaires ont souligné l’urgence d’avoir des systèmes éducatifs intégrant le climat. Les participants ont également lancé un appel en faveur d’évaluations régionales afin de mieux comprendre et relever les défis communs aux systèmes d’îles dispersés.
- Toutes régions confondues, les pays partenaires ont mis en avant plusieurs priorités, notamment : les compétences fondamentales en lecture, écriture et calcul, l’éducation de la petite enfance, ainsi qu’un engagement en faveur de l’équité et de l’inclusion. Beaucoup ont également soulevé des préoccupations concernant les taux d’abandon scolaire élevés et le besoin d’améliorer l'accès à une éducation de qualité, en particulier dans les zones rurales et mal desservies.
Quand l’apprentissage prend vie : visites des écoles au Viet Nam
L’un des moments phares de la réunion a été la visite d’une école primaire locale à Hanoi.
L'école primaire Nam Thanh Cong a été sélectionnée car elle est un exemple frappant de la manière dont les écoles peuvent offrir une éducation de qualité et inclusive grâce à un leadership dédié, des enseignants impliqués et une utilisation efficace des ressources disponibles.
Les délégués ont été accueillis avec un joyeux spectacle de musique, d’art et de danse — illustrant que l’apprentissage dans cette école n’est pas seulement rigoureux, mais aussi joyeux et créatif.
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