Cet article a été initialement publié sur le site de la Banque mondiale (en anglais).
Aux abords d’Asosa, dans la région Benishangul-Gumuz en Éthiopie près de la frontière soudanaise, l’école primaire Tsore N° 2 se trouve à quelques pas du camp de réfugiés voisin.
L’école accueille principalement des élèves réfugiés et a récemment connu des améliorations importantes grâce au Programme d'amélioration de la qualité de l'éducation pour l'équité en Éthiopie (GEQIP-E) - un programme soutenu par le GPE, l’Association internationale de développement et DANIDA (l’Agence danoise pour le développement international).
En avril 2025, l'Éthiopie, le troisième plus grand pays d'accueil de réfugiés en Afrique, abritait plus de 1 150 203 réfugiés et demandeurs d’asile.
Une grande partie de la population réfugiée d’Éthiopie est constituée d’enfants. En l’absence d’un accès effectif à l’éducation, beaucoup courent le risque d'être laissés pour compte, de ne pas développer leurs compétences et d’être privés de perspectives d’avenir.
L’éducation joue un rôle protecteur essentiel en prémunissant les jeunes réfugiés des risques d’exploitation et de mariage précoce. Elle pose également les bases d’une stabilité durable, de l’autonomie et de liens renforcés entre les réfugiés et les communautés d’accueil.
Dans des régions chaudes et arides comme Asosa, assurer une éducation de qualité s'avère particulièrement difficile. L’arrivée de réfugiés met à rude épreuves les ressources locales déjà limitées, et les écoles comme l’école primaire Tsore N° 2 peinent à répondre aux besoins fondamentaux des élèves.
Grâce à divers outils de soutien fournis par le Programme GEQIP-E, l’école Tsore N° 2 — sous la direction de Mme Yetinayet Girma — a bénéficié d’installations améliorées en eau, assainissement et hygiène (WASH), y compris l'accès à de l’eau potable et à des équipements réservés à la gestion de l’hygiène menstruelle.
Avant de recevoir ce soutien, l’école ne disposait pas d’accès à l’eau potable, et les conditions climatiques difficiles entraînaient des problèmes quotidiens de déshydratation et d'hygiène pour les élèves.
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