Grâce au réseau d’éducation de la société civile (CSEN), un réseau créé dans le cadre du projet REAP qui rassemble des groupes locaux de la société civile, des dirigeants et des représentants communautaires, les habitants de Chamhora ont pu être accompagnés quant aux procédures à suivre pour que leur demande d’école soit entendue.
« La réaction de la communauté a été incroyable. Les parents étaient prêts à frapper à toutes les portes pour que cette école voie le jour », raconte Mme Shumaila.
« Ensemble on va plus loin... »
Selon Ishtiaq Ahmad Khan, membre et coordinateur du CSEN, rassembler la communauté n’a pas été facile. Au début, les gens étaient méfiants. Certains pensaient que cela ne fonctionnerait pas et d’autres essayaient simplement de survivre.
« Mais une fois que nous avons tous parlé d’une seule voix, notre message est devenu puissant. L’approbation pour l’ouverture de l’école prouve que lorsque nous sommes unis, même les défis les plus complexes peuvent être surmontés », dit-il.
Grâce aux conseils stratégiques et au soutien technique de l’Institut des sciences politiques et sociales, les membres du CSEN et des bénévoles de la communauté ont fait du porte-à-porte pour recueillir des données sur les familles, notamment le nombre de filles en âge d’aller à l’école, y compris celles qui étaient inscrites dans des écoles éloignées et celles qui ne pouvaient pas aller à l’école en raison de la distance ou de difficultés financières.
Les données ont montré que plus de 300 filles n’étaient pas scolarisées, ce qui a fourni à la communauté des arguments solides pour changer les choses.
Le réseau de la société civile pour l’éducation a facilité l’organisation de réunions communautaires afin de rédiger un ensemble de revendications communes et a activement mobilisé les dirigeants locaux, les élus et les responsables de l’éducation afin de rallier un large soutien.
Avec les données à disposition et le soutien de la communauté au sens large, ils ont déposé une demande officielle pour la création d’une nouvelle école et ont maintenu cette dynamique grâce à des suivis réguliers, des réunions de plaidoyer et un dialogue avec les responsables gouvernementaux.
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