Syrie : l’éducation au lendemain d’un tremblement de terre

30 juin 2025 par Secrétariat du GPE |

Lecture : 4 minutes

Comment le GPE et ses partenaires ont soutenu l’éducation en Syrie durant des années de conflit, de crise et de perturbation du système éducatif, y compris au lendemain du tremblement de terre de 2023.

Ce récit a été écrit en collaboration avec Save the Children.

C'est l’histoire de Wael et Karim, deux garçons originaires des régions de Syrie frappées par un séisme de magnitude 7,8 en février 2023. Leurs écoles ont subi des dégâts qui les ont rendues dangereuses, et leur scolarité a été interrompue pendant plusieurs mois.

Grâce au soutien du GPE et de Save the Children, ces écoles ont été rénovées et Wael, Karim et leurs camarades ont pu retourner à l’école dans un environnement sûr.

Note : tous les noms ont été modifiés afin de protéger l’identité des enfants, leurs familles et leur communauté.

Wael, 12 ans

Cliquez sur une photo pour en savoir plus sur le parcours de Wael.

Wael et sa famille ont été déplacés à trois reprises en raison du conflit en Syrie et, en 2023, leur situation s’est encore aggravée à la suite d’un violent séisme. Tout au long de ces années marquées par l’incertitude, l’école a été une source de stabilité pour Wael et ses frères et sœurs.

Wael et sa famille ont été déplacés à trois reprises en raison du conflit en Syrie et, en 2023, leur situation s’est encore aggravée à la suite d’un violent séisme. Tout au long de ces années marquées par l’incertitude, l’école a été une source de stabilité pour Wael et ses frères et sœurs. Crédit photo : Khalil Ashawi/Save the Children

Avant de partir à l’école, Wael caresse son chat devant la maison familiale, dans le nord-ouest de la Syrie.  Crédit photo : Khalil Ashawi/Save the Children

« À l’école, je me décrirais en trois mots : intelligent, dynamique et vif d’esprit. Quand je serai grand, je veux devenir ingénieur pour reconstruire notre pays. » Wael

« À l’école, je me décrirais en trois mots : intelligent, dynamique et vif d’esprit. Quand je serai grand, je veux devenir ingénieur pour reconstruire notre pays. » Wael.  Crédit photo : Khalil Ashawi/Save the Children

La scolarité de Wael a été brutalement interrompue lorsque son école a été endommagée par le tremblement de terre de 2023. Il était impatient d’y retourner. Grâce au soutien du GPE et de Save the Children, son école a été rénovée et il peut à nouveau étudier dans un environnement sûr et accueillant.

La scolarité de Wael a été brutalement interrompue lorsque son école a été endommagée par le tremblement de terre de 2023. Il était impatient d’y retourner. Grâce au soutien du GPE et de Save the Children, son école a été rénovée et il peut à nouveau étudier dans un environnement sûr et accueillant. Crédit photo : Khalil Ashawi/Save the Children

L’instituteur de Wael l’encourageant pendant une activité récréative. Pour Wael, cette école n’est pas seulement un bâtiment. Elle est un symbole de survie, de résilience et d’un avenir plein de possibilités.

L’instituteur de Wael l’encourageant pendant une activité récréative. Pour Wael, cette école n’est pas seulement un bâtiment. Elle est un symbole de survie, de résilience et d’un avenir plein de possibilités. Crédit photo : Khalil Ashawi/Save the Children

Après le tremblement de terre, le GPE et Save the Children ont contribué à la réparation de structures fissurées, à la reconstruction de murs endommagés, à l’installation d’un système photovoltaïque, à l’approvisionnement en eau potable et à la distribution de matériaux essentiels telles que des pupitres, des livres et des moyens de chauffage pour les hivers rudes.

Après le tremblement de terre, le GPE et Save the Children ont contribué à la réparation de structures fissurées, à la reconstruction de murs endommagés, à l’installation d’un système photovoltaïque, à l’approvisionnement en eau potable et à la distribution de matériaux essentiels telles que des pupitres, des livres et des moyens de chauffage pour les hivers rudes. Crédit photo : Khalil Ashawi/Save the Children

Après l’école, Wael rentre chez lui pour s’occuper du bétail de sa famille l’après-midi et étudier le soir. Crédit photo : Khalil Ashawi/Save the Children

Wael nourrit les moutons et les chèvres chez lui, dans le nord-ouest de la Syrie. Crédit photo : Khalil Ashawi/Save the Children

En plus de ses propres devoirs, Wael aide son petit frère de 10 ans, Rami, à faire les siens. Crédit photo : Khalil Ashawi/Save the Children

« L’école avait déjà besoin d’être rénovée avant le séisme, mais celui-ci a causé encore plus de dégâts, notamment des fissures dans la structure, rendant les travaux encore plus urgents. Il a fallu tout rénover. On nous a même donné des arbres à planter dans le jardin de l’école. Une équipe de Save the Children a rendu visite à des enfants qui avaient quitté l’école afin de les encourager à y retourner, et beaucoup l’ont fait. »

Khaldun

Directeur de l’école de Wael

Karim, 13 ans

Cliquez sur une photo pour en savoir plus sur le parcours de Karim.

Karim se tient devant son école rénovée dans le nord-est de la Syrie. Après le tremblement de terre, les murs de l’école étaient fissurés, les fenêtres brisées et les portes cassées, alors les élèves ont cessé de venir. Quelques mois plus tard, l’école a été rénovée, des équipements de sécurité ont été fournis et les enseignants et les élèves ont reçu une formation sur les mesures de sécurité à respecter.

Karim se tient devant son école rénovée dans le nord-est de la Syrie. Après le tremblement de terre, les murs de l’école étaient fissurés, les fenêtres brisées et les portes cassées, alors les élèves ont cessé de venir. Quelques mois plus tard, l’école a été rénovée, des équipements de sécurité ont été fournis et les enseignants et les élèves ont reçu une formation sur les mesures de sécurité à respecter. Crédit photo : Delil Souleiman/Save the Children

Une fois que l’école a pu rouvrir en toute sécurité, les anciens élèves y sont retournés et de nouveaux élèves sont également arrivés. Karim est heureux dans sa classe de 5e année.

Une fois que l’école a pu rouvrir en toute sécurité, les anciens élèves y sont retournés et de nouveaux élèves sont également arrivés. Karim est heureux dans sa classe de 5e année. Crédit photo : Delil Souleiman/Save the Children

Après la rénovation de l’école, les élèves qui étaient partis sont revenus et les effectifs sont passés de 325 à plus de 550 élèves. Crédit photo : Delil Souleiman/Save the Children

Karim écrit sur le tableau blanc de sa salle de classe. Son école a été rénovée par le GPE et Save the Children après avoir été endommagée par le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé la Syrie en 2023.

Karim écrit sur le tableau blanc de sa salle de classe. Son école a été rénovée par le GPE et Save the Children après avoir été endommagée par le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé la Syrie en 2023. Crédit photo : Delil Souleiman/Save the Children

Karim aime jouer au football dans la cour de son école pendant la récréation. Crédit photo : Delil Souleiman/Save the Children

Après l’école, Karim fait ses devoirs à la maison. Il vit avec ses parents et ses frères et sœurs. Crédit photo : Delil Souleiman/Save the Children

Karim avec son père, Mustafa, qui déclare : « Une maison détruite peut être reconstruite. Des terres perdues peuvent être récupérées. Mais, l’éducation est le fondement de la société. Si un enfant ne va pas à l’école et ne s’instruit pas, il risque d’être influencé par de mauvaises fréquentations et de s’attirer des ennuis. C’est l’éducation qui forme une personne. »

Karim avec son père, Mustafa, qui déclare : « Une maison détruite peut être reconstruite. Des terres perdues peuvent être récupérées. Mais, l’éducation est le fondement de la société. Si un enfant ne va pas à l’école et ne s’instruit pas, il risque d’être influencé par de mauvaises fréquentations et de s’attirer des ennuis. C’est l’éducation qui forme une personne. » Crédit photo : Delil Souleiman/Save the Children

Karim se tient à côté d’une remorque remplie de haricots verts récoltés dans l’exploitation familiale. Crédit photo : Delil Souleiman/Save the Children.

« Si les enfants vont à l’école, ils joueront un rôle important dans le développement de leur communauté. J’espère qu’ils réussiront leur vie, qu’ils resteront actifs et engagés dans leur communauté, et j’espère que le système éducatif continuera à s’améliorer afin que nous puissions élever une génération informée et cultivée. »

Ali

Instituteur de Karim

Le GPE et ses partenaires ont soutenu l’éducation en Syrie durant des années de conflit, de crise et de perturbation du système éducatif, y compris au lendemain du tremblement de terre de 2023.

La récente transition du pays vers un nouveau gouvernement donne de l’espoir et offre de nouvelles opportunités pour continuer à améliorer l’accès des enfants à l’éducation.

Immédiatement après le séisme, le GPE, en consultation avec le Forum de dialogue sur l’éducation (EDF) en Syrie, a pris des mesures pour répondre aux besoins urgents des enfants dans les zones touchées.

Le GPE a mobilisé un total de 18,75 millions de dollars pour soutenir la mise en œuvre d'activités telles que la création d’espaces d’apprentissage temporaires, le nettoyage et la réparation des écoles touchées, la distribution de repas scolaires et la prise en charge psychosociale.

L’UNICEF et Save the Children ont assurer la mise en œuvre de ce financement.

De plus, 1,87 million de dollars ont été réaffectés à partir de l’enveloppe existante de 25 millions de dollars du GPE, pour soutenir les initiatives visant à répondre aux besoins éducatifs engendrés par le séisme.

Bien qu’elle ne soit pas un pays partenaire, la Syrie a reçu un financement exceptionnel approuvé par le Conseil d’administration du GPE.

Axes d’action: Accès à l’éducation, Éducation en période de crise

Régions et pays: Moyen-Orient et Afrique du Nord: Syrie

Wael, 12 ans

Karim, 13 ans

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